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Les résultats du dernier trimestre 2011 viennent d’être communiqués :

« Apple revendique en effet un chiffre d’affaires de 46,33 milliards de dollars, en hausse de 73% sur un an. Il s’accompagne d’un bénéfice net de 13,06 milliard de dollars Apple revendique en effet un chiffre d’affaires de 46,33 milliards de dollars, en hausse de 73% sur un an. Il s’accompagne d’un bénéfice net de 13,06 milliard de dollars, deux fois supérieur à celui réalisé un an plus tôt. » Source Clubic.com

L’été dernier, les journaux faisaient leurs gros titres sur le fait qu’Apple possédait plus de liquidités que l’état américain lui-même.

Si l’on ajoute ces chiffres aux précédents, cela porte son trésor de guerre à près de 100 milliards de dollars.  Une paille…

Je ne peux m’empêcher de penser immédiatement aux vagues de suicides qui ont eu lieu chez Foxconn, un sous-traitant de la firme américaine. Le parallèle est vite fait.

D’un côté des richesses immenses, de l’autre une détresse abyssale.

Je vous engage à lire cet article de Macgeneration ainsi que les pages liées, ça donne le frisson.

Puisque nous sommes dans les chiffres qui donnent le vertige, on avance que ce sont 2000 psychologues qui auraient été embauchés pour faire face à cette spirale suicidaire.

Retournons aux résultats : depuis sa sortie le 14 octobre 2011, l’iPhone 4S aurait été vendu à plus de 37 millions d’exemplaires. En 3 mois !

Il faut les produire, les conditionner, les acheminer… Tout ça à un rythme de 10 millions par mois, 2,5 millions par semaine 400000 par jour, 17000 par heure. Calcul purement théorique et linéaire. Vous imaginez la main d’oeuvre et la logistique que cela induit ?

Sans oublier 15 millions d’iPads et 5 millions de Macs sur la même période.

Je ne vais pas vous refaire le coup du bilan carbone dont on nous rebat les oreilles à longueur de temps. Ce serait pourtant probant.

Ce qui m’intéresse c’est le bilan humain. Combien de temps travaillent les employés qui contribuent à la fabrication ? Dans quelles conditions ? Combien gagnent-ils ? Sont-ils heureux et épanouis ? Et leurs enfants ont-ils un peu de temps à passer avec leurs parents ?

J’ai beau avoir dépassé la quarantaine et avoir vécu plusieurs vies déjà, je n’en reste pas moins naïf et utopiste.

Je ne parle pas d’affamés lointains, dont il faut qu’on se préoccupe également mais qu’on ne connait pas, avec lesquels on n’a aucun contact si ce n’est de temps à autres une photo ou une vidéo qu’on se dépêche d’ignorer tellement sa vue est insoutenable surtout avant de passer à table, non je parle de celui ou celle ou plus ceux et celles qui ont eu dans leurs mains le précieux objet que je tripote 16h sur 24, qui dort sous mon oreiller et que j’emmène partout, au boulot, en vacances y compris dans des lieux intimes.

Bref, je vais arrêter là mon cynisme et ma stratégie de culpabilisation vous aurez compris ce dont je parle.

Par les temps qui courent, il n’y a bien que Wall Street pour être aveuglé par de tels résultats sans se poser d’avantage de questions.

Selon François Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », je me risquerais à « Finance sans conscience n’est que ruine de l’homme ».

J’admirais énormément Steve jobs, le visionnaire, un peu moins l’homme : les rumeurs et la lecture d’une partie de sa biographie me rendent sceptique quant à sa relation à l’autre.

Ceci mis à part, on dit qu’il a changé nos vies. Enfin pas autant que Pasteur ou Fleming. Disons plutôt comme Edison pour ramener les choses dans leur contexte.

Alors qu’il était encore à la tête de la firme californienne, Greenpeace et d’autres organisations écologistes ont tellement fait mauvaise presse à propos des composants chimiques et des matériaux employés par Apple, qu’ils ont fini par changer significativement leurs modes de production et leurs choix de matière premières pour être plus en concordance avec l’ère du temps.

Si cet argent au lieu de servir à constituer des réserves (il n’y a pas eu de versements de dividendes depuis 15 ans mais c’est probable en 2012) revenait à la source ? A ceux qui fabriquent, ceux qui donnent sa valeur ajoutée à un produit. Pas seulement les créatifs, les techniciens et les ingénieurs non, les manufacturiers, les ouvriers, les manutentionnaires. Pas pour qu’ils s’enrichissent, juste pour que leur quotidien et celui de leurs proches soient un peu meilleurs. Pas pour en faire des consommateurs survitaminés non plus, à la manière d’Henry Ford qui souhaitait que chacun de ses collaborateurs, y compris les plus modestes, puissent acquérir une Ford T, celle-là même qu’ils fabriquaient, en usine,  à la chaine.

Un peu plus de temps pour eux, un peu de dignité, un peu plus de ressources pour faire face aux mauvais jours.

Rien de plus. Rien de moins.

Serait-ce trop demander qu’Apple soit socialement responsable et novatrice en la matière ?

 

‘Stay hungry. Stay foolish.’

Steve jobs (1955-2011)


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